Le cyclisme est un sport physiquement exigeant et l’un des facteurs les plus importants de la performance cycliste est l’hydratation et le ravitaillement. L’hydratation est essentielle pour les cyclistes car le corps perd beaucoup de liquide par la transpiration et la respiration. Rouler par temps chaud ou pendant une période prolongée peut faire perdre à un cycliste plus de deux litres de liquide par heure. Cette perte de liquide doit être remplacée afin de maintenir le volume sanguin, qui est nécessaire à l’apport d’oxygène aux muscles et pour permettre à l’organisme de fonctionner. Le corps humain est constitué de 60 à 70 % d’eau, c’est peu dire que l’eau est vitale dans notre organisme. De plus, on estime que la perte d’1 % de poids de corps en eau entraîne une baisse de performance 10 % et au-delà de 3 à 4 % de perte la santé du cycliste peut être en jeu.
Si un cycliste se déshydrate, il commencera à se sentir fatigué et ses performances en pâtiront. Dans les cas extrêmes, la déshydratation peut entraîner un coup de chaleur, qui peut être très dangereux voire fatal. Pour éviter la déshydratation, il est important que les cyclistes boivent beaucoup de liquide avant, pendant et après une sortie.
Les principaux symptômes de cette déshydratation sont une sensation de soif, une sécheresse de la bouche, une diminution du débit urinaire, des maux de tête et de la fatigue. Si vous ressentez l’un de ces symptômes, il est important de boire immédiatement suffisamment de liquide. Vous pouvez également constater que vos performances diminuent et que vous êtes plus susceptible de souffrir de crampes et de douleurs musculaires. Si vous commencez à vous sentir vraiment mal – par exemple, si vous avez de la fièvre, si vous commencez à vomir ou si vous avez la diarrhée – vous devez immédiatement consulter un médecin, car vous pourriez souffrir d’un coup de chaleur.
Combien boire lors d’un périple en bikepacking ?
Lors d’une aventure en bikepacking on passe beaucoup de temps sur le vélo à faire un effort physique parfois à des heures de la journée qui sont très ensoleillées et chaudes. Le ravitaillement en eau est donc primordial. Il peut être assez facile de se laisser griser et d’oublier de boire, c’est pourquoi il peut être judicieux de s’astreindre un rythme pour boire. Par ailleurs, cette problématique de l’hydratation peut être réelle, surtout des zones reculées où l’accès à l’eau n’est pas forcément évidemment.
La quantité d’eau que vous devez boire dépend de plusieurs facteurs, comme la météo, votre niveau d’activité et le type de terrain sur lequel vous roulez. Voici quelques conseils généraux pour vous aider à rester hydraté lors de votre prochaine randonnée à vélo.
En général, vous devez boire environ un demi-litre d’eau par heure de vélo. S’il fait chaud ou humide, vous devrez peut-être boire encore plus. Si vous transpirez beaucoup, vous devrez certainement boire plus d’un litre par heure.
Enfin, si vous roulez sur un terrain vallonné ou montagneux, vous devrez peut-être boire plus d’eau pour compenser l’effort accru.
Les meilleurs moyens pour transporter de l’eau
Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, la consommation en eau peut être importante en bikepacking et il peut être difficile d’y avoir accès dans certains endroits. Il est important de bien se préparer avant de partir pour ne pas tomber dans les pièges que le bikepacking peut vous réserver et de pouvoir transporter soi-même de l’eau sur son vélo.
Il existe plusieurs façons de transporter de l’eau lors d’une aventure en bikepacking. La méthode qui vous convient le mieux dépend de facteurs tels que le terrain que vous allez parcourir, la météo, ainsi que la taille et le poids de votre vélo.
L’une des options consiste à utiliser des porte-bidons montés sur le cadre de votre vélo. C’est une bonne option si vous roulez sur un terrain relativement plat, si votre vélo n’est pas trop lourd et si vous y avez accès après avoir monté les sacoches. Dans le cas où vos sacoches vous empêchent d’avoir accès à l’intérieur du cadre, vous pouvez positionner vos bidons derrière la selle comme les triathlètes ou le long de votre fourche comme on le voit parfois sur les vélos de voyage.
Vous pouvez également utiliser un CamelBak ou un autre type de sac à dos conçu pour transporter de l’eau. C’est une option si vous roulez sur un terrain accidenté ou si votre vélo est très lourd mais sur de longues distances ce n’est vraiment pas idéal pour le dos et le confort à vélo est grandement altéré.
Dans des cas extrêmes où l’accès à l’eau n’est pas garanti pour plusieurs jours, une autre option consiste à utiliser une remorque conçue pour transporter de l’eau. Cette option est clairement très handicapante et ne peut être envisagée que sur des zones désertiques relativement plates.
Filtrer et purifier l’eau en bikepacking
Plutôt que de transporter l’eau sur de longues distances, il existe aujourd’hui des dispositifs fiables pour filtrer et purifier l’eau. Cette méthode peut être redoutablement utile surtout si vous êtes dans des coins reculés et que l’accès à l’eau potable ou l’eau de ville n’est pas assuré. Cela vous permet de boire de l’eau que vous trouveriez dans la nature. Néanmoins, il doit s’agit d’une solution de repli puisqu’il est plus prudent (et meilleur !) de boire de l’eau potable préalablement traitée.
Afin de filtrer et purifier l’eau, il va vous falloir une gourde filtrante ou un filtre à eau portable pour éliminer les bactéries et organismes protozoaires. Ensuite, il faut traiter l’eau avec des pastilles que vous pouvez acheter dans les magasins de sport spécialisés et attendre le temps indiqué (souvent entre 30 minutes et une heure) avant de pouvoir boire l’eau. Ces pastilles peuvent donner un léger goût chloré à l’eau mais c’est le seul moyen de boire de l’eau non traitée en toute sécurité. Certains cyclistes vont même jusqu’à suivre une troisième étape en faisant bouillir l’eau mais cela nécessite d’avoir le temps et un réchaud suffisamment puissant.
Boire étant essentiel et vital pour rouler longtemps à vélo efficacement et tout simplement pour vivre. Nous vous conseillons d’emporter ces éléments avec vous si l’accès à l’eau potable n’est pas garanti. Toutefois, cela ne remplace pas de partir avec des réserves suffisantes si l’accès à l’eau n’est pas garanti à 100 %.
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