Les ascensions cyclistes déjà disponibles en français
La difficulté d’une montée en vélo peut être évaluée en examinant la pente, la longueur et la surface de la montée. La pente vous donnera une indication de la raideur de la montée, la longueur vous donnera une indication de la distance de la montée, et la surface vous donnera une indication de la rugosité de la route. Il est habituel pour évaluer une montée de regarder son pourcentage moyen et comment il se répartit dans les faits sur l’intégralité de la montée.
Le pourcentage moyen indique l’inclinaison de la route. Pour le mesurer il faut regarder le nombre de mètres gravis pour un intervalle donné. Ainsi, un segment de 100 mètres à 10 % correspond à un gain d’altitude de 10 mètres et un segment de 1 kilomètre à 5 % correspond à un gain d’altitude de 50 mètres.
Nous avons pour ambition à long terme de répertorier tous les cols routiers du monde que vous pouvez faire à vélo et alimentons régulièrement le site. Pour le moment vous pouvez consulter les pays pour lesquels nous avons déjà établi de nombreux profils d’ascension.
Méthode de calcul du niveau de difficulté des ascensions cyclistes
Sur Bikeci Climb, les ascensions se voient toutes attribuer un certain nombre de points de difficulté, ce qui permet d’apprécier le niveau réel d’effort pour atteindre le sommet. Cela permet aussi de comparer facilement la difficulté de différentes ascensions entre elles.
Comparer des ascensions entre elles est toujours un sujet de discussions et de controverses pour les cyclistes. Bien que presque rien ne change dans les propriétés physiques, la même ascension semble légèrement différente à chaque fois qu’on l’effectue. Parfois c’est le vent, parfois la forme du jour. En plus de ces différences subjectives, quelques facteurs cruciaux jouent un rôle dans la difficulté d’une ascension, comme la pente, la longueur, l’orientation du vent, le temps et le revêtement de la route.
Nous avons mis en place une formule pour évaluer le niveau de difficulté d’une ascension. Cette formule permet de pondérer de façon beaucoup plus importante les sections avec un fort pourcentage. Ainsi, pour un même dénivelé et une même longueur, une ascension avec des sections plus raides aura un niveau de difficulté plus important. Nous nous sommes basés sur une version simplifiée de l’indice de difficulté établi par Gabriele Codifava. Cet indice donne beaucoup d’importance aux fortes pentes. Chaque ascension est découpée en section de 250 mètres, le pourcentage moyen est mis au carré puis le tout est divisé par 10. Nous additionnons ensuite le total des points de chaque segment de 250 mètres. Au-delà de 1500 mètres d’altitude, nous appliquons en plus un coefficient de difficulté supplémentaire pour évaluer les effets de l’altitude et de la raréfaction de l’oxygène sur l’effort cycliste. La formule permet d’évaluer finement la difficulté d’une montée, cependant elle ne prend pas en compte le revêtement de la route et les vents dominants, c’est sûrement une piste d’amélioration à l’avenir …